The Kooples, LIMINANAS

Malamore. C’est le titre de l’album, réalisé avec Pascal Comelade, signé chez Because Music. Un titre paradoxe, vu le chemin parcouru. The Liminanas ont l’ADN rock psyché. Marie et Léo,  sont les figures incontournables d’une année riche en collaborations, concerts et rencontres en tout genre. Ils étaient de passage à Victoire 2 pour le festival 2+2=5 ! Rencontre.

Il s’est passé beaucoup de choses depuis vos débuts. 2016 aura été un sacré cru !

L’Eté dernier, à cette époque, nous étions en train de finaliser l’album. En d’octobre, nous faisions déjà quelques dates pour se roder, avant sa sortie officielle, chez Because Music en avril. Depuis, cette année aura été costaud ! Nous avons joué un peu partout, notamment en première partie de Brian Jonestown massacre, à Paris, au Trianon. Ce fut un très bon moment ! Nous avons fait, aussi, nos premières tv !

Une collaboration avec deux labels Américains, avant de signer en France. C’est le monde à l’envers ?

A la base, nous n’avions pas contacté de label Français, c’était volontaire de notre part. Pour résumer, nous avons d’abord été contactés par deux labels Américains, Trouble in mind et Hozac records à Chicago, totalement par hasard, grâce à deux morceaux postés, sur Myspace ! Ce qui explique que nos disques ne sortaient qu’aux USA. En parallèle, nous recevions, beaucoup de demandes de personnes, qui avaient  beaucoup de difficultés pour trouver nos disques, du coup nous avons décidé de démarcher les labels Français !

C’est comme ça que vous avez signé chez Because Music …

Notre amitié avec Pascal Comelade, nous a donné envie de réaliser un album entier, et a renforcé ce projet. Nous avons donc contacté Because Music, une fois l’album masterisé, et c’est à cette période que la première rencontre, avec Nicolas Arnaud et Michel Duval, s’est faite. Ce qui tombait à pic !

Beaucoup essaient de vous coller une étiquette…

Nous ne nous reconnaissons pas à travers les termes « revival » ou « vintage », et nous  n’essayons pas, particulièrement, à coller à cette époque-là. On s’est retrouvés dans ce créneau, un peu par accident ! La plupart du temps, notre son résulte d’un pur bricolage. Nous composons à partir d’un riff hypnotique de guitare, de basse ou d’orgue, la mélodie du chant vient plus tard.

Explique-moi cette collaboration avec Peter Hooke…

J’avais deux rêves pour ce disque, dont l’un était de collaborer avec Peter Hook ! Michel Duval l’a réalisé. Nous lui avons envoyé une démo, un peu décousue, avec la voix de Mary. Il a répondu ok, et dès qu’il a eu le temps, il est allé à Manchester, dans un petit studio, et nous a renvoyé trois prises de basse, que nous avons montées à la maison, dans notre petit studio !

Vos projets ?

Terminer le disque d’une chanteuse de la Nouvelle Orléan, Sarah McCoy, une date à cigale, une petite tournée en Grèce, et peut être l’Australie en Janvier.

Audrey APW

Album : Malamore, Because Music